Un 1er tronçon de route solaire
Imaginez 1 km de route départementale équipé de panneaux solaires en pleine campagne ornaise. Cette évolution marque on l’espère, une avancée majeure dans le domaine des énergies renouvelables.
La France détenant le record du plus long réseau routier de l’Union Européenne et sachant que les routes ne sont utilisées que 10% du temps, on imagine le potentiel de ces longs rubans d’asphalte s’ils étaient mieux exploités.
Des projets de routes solaires naissent de plus en plus aux Etats-Unis et aux Pays Bas, mais c’est en France que le premier tronçon a été ouvert. L’objectif de ce type de projet est finalement très simple : il s’agit de recouvrir les chaussées goudronnées avec des panneaux solaires de dernière génération, qui ont la capacité de résister aux chocs et au poids des véhicules, quel que soit leur taille ou leur poids. Et cela dans l’idée :
– de produire de l’électricité afin d’alimenter le réseau routier ou bien les éclairages des villes proches ;
– de chauffer les routes et ainsi éviter les accidents liés au verglas ou bien à la neige en hiver.
Cette solution est même envisagée dans le cadre du projet américain, pour marquer des messages à destination des conducteurs directement sur la route, via des leds intégrées.
Ce premier kilomètre de route solaire est le résultat de 5 années de recherche et de la collaboration entre l’entreprise Colas (leader dans les infrastructures de transport) et l’INES (Institut national de l’Energie solaire). Pour réaliser cette route révolutionnaire, il a simplement suffit de recouvrir la chaussée existante avec des dalles solaires offrant la même adhérence qu’une route traditionnelle. Ces 2800 m2 de panneaux solaires vont avoir un rendement moyen de 15 % et vont permettre de produire 280 000 kWh par an, soit ce qu’il faut pour couvrir les besoins en éclairage public d’une ville de 5 000 habitants.
La France en pleine transition énergétique
Innovation mondiale : gros plan sur la première route solaire made in France
Cette première mondiale va dans le sens de la transition énergétique que vit la France en ce moment. De plus en plus de particuliers s’équipent avec des centrales photovoltaïques dans le but de passer à l’autoconsommation énergétique. Que ce soit dans le cadre d’une démarche économique pour réduire le montant de sa facture d’électricité ou bien dans le cadre d’une démarche environnementale, les habitudes de consommation des particuliers changent. C’est ce que constate également Inolys, spécialiste français dans l’installation de centrales solaires pour les particuliers (pour plus d’informations sur l’actualité d’Inolys, voir ici), au cours de ces démarchages. Les particuliers qui prennent le temps d’échanger avec les démarcheurs Inolys, ont de plus en plus conscience de l’urgence du changement, s’ils souhaitent avoir une sécurité d’approvisionnement face aux besoins en électricité de plus en plus important.
Une avancée qui se heurte à une priorisation budgétaire
Si cette avancée augure de beaux espoirs pour une meilleure optimisation et rentabilité de nos infrastructures, aujourd’hui un tel projet se heurte à un budget prohibitif : 5.2 millions d’euros.
Actuellement la production d‘énergie solaire sur une route solaire revient bien plus chère que l’installation de simples panneaux solaires sur les toits. Si pour l’heure ce prototype de route reste très encourageant, au vu de son prix il ne ressemble pas encore à un véritable projet énergétique envisageable, contrairement à l’installation de panneaux solaires sur les toits des maisons des particuliers ou bien sur les toits des équipements commerciaux ou industriels.
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