Le nucléaire laisse sa place aux énergies vertes
Les énergies renouvelables ont la cote et s'immiscent de plus en plus dans nos vies, pour le plus grand plaisir de notre planète. D'ailleurs, si la crise a plutôt été synonyme de pertes d'emplois, dans le secteur de l'économie verte on était bien loin du même constat. Et en termes d'emplois créés, celui qui décroche la palme d'or est le secteur du photovoltaïque. Si les panneaux photovoltaïques ont pu remplacer les énergies traditionnelles au sein de certains ménages, c'est notamment grâce aux aides financières de l’État et au rachat de l'électricité produite qui a séduit les Français. Au contraire, il est prévu que le nucléaire se fasse plus discret pour ne représenter plus que 50% de la production électrique d'ici 2025 (contre 75% aujourd'hui). C'est en tout cas l'un des objectifs fixé par François Hollande dans ses projets de transition énergétique classés comme de première importance.
Les Européens, les champions du photovoltaïques
2012 est une année symbolique pour la filière du photovoltaïque. En effet, cette année les 100 GW raccordés dans le monde ont été atteints grâce aux 30 nouveaux gigawatts ajoutés en 2012. Et bien que les États-Unis, la Chine et le Japon aient fait des efforts, le champion du photovoltaïque reste l’Europe. La France a bien entendu contribué à l’extension de ce parc avec ses 1,2 GW supplémentaires en 2012, mais elle est encore loin des chiffres réalisés par l’Italie (3,3 GW) ou encore l’Allemagne (7,6 GW). Il faut tout de même noter que les chiffres 2012 restent légèrement inférieurs à ceux de 2011 (30 GW pour 2012, contre 31 GW pour 2011), mais si l’on prend en compte la diminution des aides de l’année dernière, le photovoltaïque a plutôt bien résisté. Quoi qu’il en soit, le franchissement des 100 GW annonce un bel avenir à la filière photovoltaïque.
Les panneaux photovoltaïques 3e génération sont en route
Afin de pouvoir s’imposer en tant que source d’énergie électrique, le photovoltaïque ne s’arrête pas sur ses acquis, bien au contraire. Et dans les années à venir, on pourrait bien troquer nos panneaux photovoltaïques contre des modèles 3e génération : des panneaux photovoltaïques organiques. Bien loin des cellules en silicium, les cellules organiques seront une véritable révolution et seront basées sur le principe de l’électronique imprimée. Mais outre cela, il est important de noter que ces cellules seront souples et légères, et leur forme pourra être variable. Ainsi, tout type de surface pourra être couvert de cellules photovoltaïques organiques et chaque objet de la vie quotidienne pourrait donc produire sa propre énergie, qu’il s’agisse d’une voiture ou d’un équipement électronique quelconque. Il ne reste plus à la France qu’à saisir cette belle opportunité pour rester dans la course du photovoltaïque !
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